Strauss-Kahn ou Aubry, le PS lyonnais pas d’accord

Les primaires socialistes risquent d’animer le microcosme lyonnais. En première ligne, le maire de Lyon Gérard Collomb, sans doute l’un des plus fervents supporters du directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn. Le 28 septembre, il a encore remis une louche sur les ondes d’Europe 1 : « Dominique Strauss-Kahn a l’impératif moral de revenir en France pour résoudre les difficultés dans lesquelles la France est plongée. » Interviewé par Nicolas Demorand et Claude Askolovitch, il a opposé son champion au « socialisme qui ne fait que parler ». Sans toutefois nommer Martine Aubry.

Dans le camp en face, on compte un nouveau soutien à la première secrétaire du parti. Il s’agit du maire du 3ème Thierry Philip. « Pourquoi pas Martine ? » a-t-il titré un récent billet sur son blog. « J’ai écouté ce soir à la télé Martine Aubry que j’ai trouvée absolument remarquable », s’enthousiasme celui qui fait figure de dauphin à Lyon. Politique fiscale, sécurité, immigration, diversité, tout lui va. « Si nous gagnons, ce sera grâce au travail de Martine Aubry et d’un PS réconcilié qui parle d’une seule voix », conclut Thierry Philip.

Rajoutez Jean-Jack Queyranne et surtout Najat Belkacem, qui figurent parmi les derniers soutiens de Ségolène Royal dans l’agglo, et vous obtenez un cocktail prometteur pour les primaires du parti socialiste.