Né en 2009, l’Open de Lyon a vu le jour pour répondre au Grand prix de tennis de Lyon. « Le but était d’offrir à la ville de Lyon un grand évènement féminin », explique Jean Wallach, président de la Ligue du lyonnais. Le tournoi masculin étant depuis parti à Montpellier, la compétition féminine est restée fidèle à la capitale des Gaules. De jeunes talents ont rapidement éclos : première gagnante, Shuaïe Zhang a battu la même année Dinara Safina, alors numéro un mondiale. « C’est un tournoi très important pour les jeunes pousses », note Jérôme Vanier, son directeur.
32 joueuses sont attendues dans le tableau final de cette édition. Majoritairement âgées entre 18 et 22 ans et classées entre la 200ème et la 450ème place mondiale, elles sont essentiellement européennes. Cinq Françaises apparaissent au casting, dont la régionale de l’étape, Elixane Lechemia, actuellement 452ème au classement WTA. « Ce sera plus facile de jouer à la maison », note Caroline Garcia (photo) qui avait participé à la première édition du tournoi. « Le club est grand et l’atmosphère sympathique. » La jeune Lyonnaise de 17 ans, qui avait créé la surprise cette année en accédant au deuxième tour de l’Open d’Australie, fait cependant impasse sur le tournoi lyonnais.
Doté d’un budget de fonctionnement de 70 000 euros et de 10 000 dollars de prix, l’Open de Lyon tourne en grande partie grâce au bénévolat. Beaucoup de joueuses y effectuent leurs premiers pas sur le circuit professionnel. De l’espoir pour la suite de leur carrière ? « Les plus grands noms comme Justine Hénin ou Kim Clijsters ont commencé par des tournois à 10 000 dollars », note Jérôme Vanier.
Programme :
– Samedi 26 et dimanche 27 février : qualifications.
– Lundi 28 février : vernissage de l’exposition Portraits de femmes au Tennis Club de Lyon.
– Samedi 5 et dimanche 6 mars : demi-finale et finale en présence de Nathalie Dechy.