Composée de quatre fonctionnaires, elle ne s’attaquera pas uniquement aux violences entre époux, mais également à celles faites aux enfants, voire aux aînés. Chargés d’une mission répressive, les gendarmes auront surtout pour mission de protéger les victimes. « 90% ne viendraient pas à la brigade pour porter plainte », affirme Jean-Pilippe Guérin. Appelé sur les lieux, « on l’enlève l’auteur des agressions ». Tout en assurant qu’il ne peut pas revenir à la maison, une fois sa garde à vue expirée. « Nous devons garantir aux victimes qu’il n’y a pas de répression derrière ». Pour cela, des travailleurs sociaux sont associés au dispositif.