Biennale du Fort de Bron

« La dame de chez Maxim » s’invite à Bron

La pièce de Georges Feydeau marque le début d’une nouvelle l’ère au Fort de Bron. Pour la première fois depuis la création de la biennale en 1987, André Fournier n’est plus aux commandes. Il a passé la main à Bernard Rozet, un ancien comédien, qui se retrouve donc de l’autre côté de la scène. Désormais, tous les deux ans, le metteur en scène et l’équipe de création changeront.

Cette 13ème édition propose une adaptation du vaudeville de Georges Feydeau, La Dame de chez Maxim, toujours sur le même principe que les années précédentes : 4 heures de spectacle avec repas et déambulation dans le fort pour 400 personnes par soirée. Les 400 spectateurs seront toutefois séparés en deux groupes, pour faciliter la déambulation. Car chaque nouvel acte se déroule dans un lieu différent.

« J’ai travaillé sur ce projet depuis un an et demi, en connaissant l’agencement du fort. Ça m’a vraiment permis d’adapter la pièce au lieu », explique Bernard Rozet, « c’est peut-être, en partie pour ça que j’ai été sélectionné parmi les douze réponses de l’appel d’offre. »

La pièce raconte l’histoire ambiguë d’une jeune femme - Môme Crevette - qui, se faisant passer pour une autre, se trouve entraînée dans les mensonges sans fin, ou presque du docteur Petypon. Une œuvre qui mélange rire et chansons. « C’est une pièce sur le mensonge, très bien écrite et très contemporaine » commente le nouveau metteur en scène, « Mais j’ai dû la raccourcir. J’ai enlevé des parties comme les duels du premier acte qui ne sont plus d’actualité »« L’histoire se déroule à la fin du XIXème siècle », poursuit Bernard Rozet, « mais j’en tiendrai peu compte, préférant voyager à ma convenance dans les époques. »

L’événement permet « un accès à la culture pour tous », se félicite Jean-Michel Longueval, premier adjoint au maire de Bron. Une avant-première spécifique sera même dédiée aux Brondillants en réinsertion, ou handicapés. Jean-Michel Longueval lance par ailleurs un appel au bénévolat aux personnes souhaitant aider durant la biennale.

Actuellement, 60% des 1600 places ont déjà été vendues à ce jour, depuis l’ouverture de la billetterie, le 2 mai dernier. « Je vous donne rendez-vous pour un spectacle total, exigeant et populaire, mouvementé, jubilatoire et vivant, à l’image du théâtre de Feydeau », conclut Bernard Rozet.

Info : du 10 juin au 30 juillet, ouverture à 19h30. Tarifs (repas compris) : 43 € (individuel), 41 € (collectivités, achat de 10 billets minimum), 29 € (enfants de moins de 12 ans).

Publié le : lundi 30 mai 2011, par Nora Bariguian