Playoffs retour contre Nancy

Asvel à quitte ou double

Condamnée à l’exploit, l’Asvel recevra mercredi à 20h30 le SLUC de Nancy pour le match retour des demi-finales de playoffs. Après s’être inclinés 109-93 sur le parquet nancéien, les Villeurbannais n’ont plus le choix et doivent s’imposer à l’Astroballe. C’est aussi leur dernier match à domicile de la saison. Et ceci, quelle qu’en soit l’issue, car l’éventuelle belle se jouera en Lorraine et la finale à Paris-Bercy. Pour leurs adieux, les joueurs promettent du show.

« On est dos au mur. C’est dans ces situations-là qu’on est le meilleur », veut croire l’entraîneur Nordine Ghrib. La tâche s’annonce néanmoins ardue. A l’aller, l’absence de Pops Mensah-Bonsu, indisponible jusqu’à la fin de la saison s’est faite cruellement sentir. Sans lui, impossible pour les Verts d’arrêter le trio Victor Samnick - Akin Akingbala - Moussa Badiane, auteur de 44 points et 23 rebonds captés. La clé du succès seront justement les rebonds. Pour cela, l’Asvel devra impérativement intégrer Bangaly Fofana dans le jeu le plus rapidement possible. A l’aller, le pivot villeurbannais (2m13) n’a été que peu utilisé. « Son entrée en jeu ne nous a pas beaucoup aidé », a commenté le coach.

Mais le succès passe aussi par un retour en forme de l’Américain Davon Jefferson (2m04). Brillant lors des trois matches contre Chalon, il est totalement passé au travers samedi dernier. « C’est des choses qui arrivent », a-t-il sobrement noté. « Je n’ai pas été assez agressif, je ne trouvais pas mon rythme. » Le match retour s’annonce donc chaud bouillant. « On joue à domicile. J’espère que le public sera derrière nous à nous pousser », plaide l’entraîneur. « On essayera de donner le maximum de spectacle à notre public. » « Il faut être plus concentré, plus agressif, jouer mieux en équipe », prévient Davon Jefferson.

Comme contre Cholet, Tony Parker sera a priori dans les tribunes. Peut-être un bon présage car l’Asvel a remporté les deux autres matchs auquel le vice-président du club a assisté. « Quand tu joues devant ton boss, tu as envie de donner le meilleur de toi », analyse Davon Jefferson. En espérant que cela suffira mercredi.

Publié le : mardi 31 mai 2011, par Michael Augustin