Les formations dans la ligne de mire
Nombre d’entreprises multiplient les offres de stages pour disposer d’une main d’œuvre peu ou pas rémunérée. « Nous ne voulons pas accepter qu’un stage soit un sous-emploi. Il faut lutter contre ses dérives », s’insurge Philippe Meirieu, vice-président de la Région chargé des formations. Le Conseil régional, après avoir réuni tous les acteurs concernés, a voté une charte de bonne conduite.
« Ce document, qui sert de garantie aux stagiaires », se félicite Philippe Meirieu, qui a rédigé cette charte en concertation avec les représentants de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, des organisations patronales et syndicales, les organismes de formation et bien d’autres. Elle a été adoptée lors de l’Assemblée plénière du vendredi 1er juillet, tous les partis ayant voté pour, à l’exception du Front National.
La Charte définit les droits et les devoirs de tous les acteurs concernés par le stage : l’entreprise, le stagiaire et l’organisme de formation. « Elle prévoit les conditions de l’accueil, la manière de décider et de communiquer sur les objectifs du stage, la question du tuteur du stage et du référent dans l’organisme de formation », explique le vice Président.
Un engagement par l’écrit donc, qui est une première charge contre les entreprises qui tirent avantage d’un statut réservé en principe aux étudiants en quête de formation.
Publié le : jeudi 7 juillet 2011, par