Villeurbanne accueille Chalon-sur-Saône

Asvel : Poursuivre sur son élan

Nouveau défi pour l’Asvel qui reçoit ce vendredi l’Élan Chalon. Trois jours seulement après leur succès face au Valencia Basket en Eurocup, la Green Team retrouve le championnat et accueille Chalon-sur-Saône. L’occasion de confirmer un regain de cohésion car malgré un recrutement prestigieux, les Villeurbannais ne pointent aujourd’hui qu’à la 13ème place de Pro A.

Avec quatre défaites pour seulement deux victoires, les résultats de l’Asvel ne correspondent pas à sa notoriété médiatique. Toutefois, le club se dit serein. « Penser qu’il y a urgence, c’est avoir peur de perdre, et c’est le meilleur moyen de se mettre en situation délicate », explique Pierre Vincent, le coach des Verts. « On doit savoir que tous les matchs sont difficiles, que l’Asvel est attendue. »

Deuxième de Pro A, avec une seule défaite en ce début de saison, l’Elan de Chalon est un adversaire de taille. « Ils arrivent en position d’outsider mais eux sont en haut du classement. La star c’est eux et pas nous, il ne faut pas inverser les rôles. » Un derby palpitant en perspective, plein d’enjeux en championnat. « C’est une équipe qui joue ensemble depuis au moins deux ans, qui se connait bien », explique Pierre Vincent. « Elle sait où aller, comment y aller avec des joueurs forts sur tous les postes. Chalon est une formation très dangereuse dans le tir et le jeu rapide, qui peut s’enflammer n’importe quand. »

Relancée par un exploit en Eurocup, la Green Team doit l’emporter pour confirmer sa progression. « On est meilleur jour après jour mais ça ne garantit pas de gagner les matchs. », analyse prudent l’entraîneur. « On est plus cohérent offensivement et défensivement, il faut qu’on continue notre précision. Pour ça il faut du travail et du temps. »

Une Asvel certainement plus forte depuis le prolongement du lock-out. Libérés, Tony Parker et Ronny Turiaf semblent bien décidés à prendre les choses en main et porter leurs coéquipiers au sommet du basket français. « Savoir qu’ils restent, c’est une bonne nouvelle. On a trouvé une cohésion dans le groupe », commente Edwin Jackson. « Le fait qu’ils restent un peu plus longtemps permet de travailler sereinement. On peut travailler sur des choses concrètes sans avoir peur de les voir partir rapidement. »

Souvent malmenés par le voisin chalonnais à domicile, les Villeurbannais doivent faire leurs preuves face à leur bête noire. Rencontre choc sur le parquet de l’Astroballe, ce vendredi dès 19h30.

Publié le : vendredi 18 novembre 2011, par Laureline Coquard