Départ en vacances

La police surveille votre demeure

Partez sans crainte, la police veille sur votre domicile. C’est le message que la Préfecture du Rhône a voulu faire passer à l’aube des vacances. Car avec les grands départs, les mauvaises surprises au retour sont quelquefois au programme. Dans le cadre de l’opération tranquillité vacances, la police espère obtenir les mêmes résultats que l’année précédente.

En 2011, la police a enregistré 2972 personnes ayant signalé leur absence. Seuls neuf d’eux ont été victimes de cambriolages. La gendarmerie a reçu 3824 signalements de résidences inoccupées, sur cette même période, sans aucune atteinte majeure sur ces biens.

Les particuliers peuvent se rendre au commissariat de police nationale ou au poste de police municipale de leur arrondissement. Des patrouilles effectueront alors des tournées régulières et déposeront un avis de passage dans la boîte aux lettres à chaque vérification. « Nous nous permettons d’entrer dans le jardin », explique Xavier Guimard, commandant le groupement de gendarmerie du Rhône. « Nous vérifions que le volet est bien fermé, qu’il n’y a pas eu tentative d’infraction. » Et de préciser : « En 2011, nous avons surtout eu à faire à des cambriolages au tournevis avec sac-a-dos pour emmener les bijoux et le numérique. »

Depuis l’année dernière, l’opération tranquillité entreprise a aussi été mise en place. Tout chef d’entreprise peut signaler la fermeture de son établissement auprès de la brigade territorialement compétente. Les patrouilles durent quelques minutes pour les petites entreprises, avec des fréquences dépendant de la zone géographique. 86 sociétés s’étaient manifestées en 2011. Aucun cambriolage n’a été à déplorer.

Enfin, le volet tranquillité séniors est repris cette année. Les personnes âgées sont souvent victimes de vols avec ruse et de cambriolages. Les commissariats prennent rendez-vous avec les personnes ayant complété la fiche de signalement afin d’indiquer leur situation de vulnérabilité.

Publié le : mercredi 11 juillet 2012, par Bruno Poncet