Ligue des champions

L’OL retrouve Benzema

Cette année, chaque équipe rêve de fouler le gazon du stade Santiago Bernabéu. C’est là que se jouera le 22 mai prochain la finale de la Ligue des champions. Mais l’OL n’avait peut-être pas imaginé que cela allait arriver si vite.

Même si Cris, Miralem Pjanic et Claude Puel ont répété en chœur devant la presse qu’il n’y a pas de tirage idéal, ils ont certainement rêvé mieux que de tomber sur l’équipe merengue, l’une des 3 grosses cylindrées européennes du moment, avec Barcelone et Chelsea. Les Gones affronteront donc à nouveau un club espagnol en huitième de finale ; sachant que l’aventure de l’année dernière n’avait pas laissé de très bons souvenirs. Après un match nul 1-1 à l’aller, les Lyonnais se sont vus infliger une véritable correction au retour (5-2), par les Blaugranas barcelonais de Lionel Messi.

Le Real Madrid, qui a déboursé cet été plus de 210 millions d’euros lors du mercato, dont 94 millions pour le seul attaquant portugais Cristiano Ronaldo, a bâti une véritable armada de stars. Ainsi, le ballon d’or 2008 y côtoie son prédécesseur, le brésilien Kaká, sans oublier le milieu de terrain champion d’Europe Xabi Alonso ou encore un certain Karim Benzema. En matchs de poule, les madrilènes n’avaient fait qu’une bouchée d’une autre équipe française, Marseille (3-0 et 1-3). Avec 15 buts marqués, le Real affiche la meilleure attaque du premier tour. Les Girondins de Bordeaux qui, eux, disposent de la meilleure défense (seuls 2 buts encaissés), affronteront les Grecs d’Olympiakos. Un adversaire largement à leur portée.

« J’ai de bons souvenirs de Madrid », a commenté Cris le tirage. « J’ai joué 4 fois contre eux. 2 fois on a gagné et 2 fois fait match nul. » Façon de voir le bon côté des choses, avant de reconnaître que le Real de cette année est « l’une des trois meilleures équipes d’Europe ». « On n’est pas favoris mais c’est l’occasion de montrer le chemin parcouru », a estimé de son côté Jean-Michel Aulas sur Eurosport. « C’est jouable », trouve aussi Claude Puel. Quant à la méforme actuelle de son groupe, l’entraîneur assure qu’« une équipe se construit dans l’adversité » et que « le groupe est revenu depuis 3 mois. »

Ce n’est pas l’avis des supporteurs qui ont copieusement sifflé mercredi dernier la prestation des Gones contre Boulogne-sur-mer. « Ca ne nous aide pas », a déploré Miralem Pjanic, qui reconnaissait que la « situation n’est pas facile à vivre » pour les joueurs. Tous s’accordaient en tout cas pour dire, qu’il reste encore du travail avant d’aller Santiago Bernabéu. « Et peut-être d’y retourner en mai », rigolait alors Claude Puel.

Publié le : vendredi 18 décembre 2009, par Michael Augustin