Signé fin janvier par 22 Etats membres de l’UE, dont la France, le traité international anti-contrefaçon Acta suscite des mouvements de protestation partout en Europe. Après une première manifestation le 28 janvier dernier (photos ici), le collectif Web action now appelle à un nouveau rassemblement à Lyon.
Ce projet de traité multilatéral visant à combattre les atteintes à la propriété intellectuelle – qu’il s’agisse de copies de sacs Vuitton, de copies de médicaments ou de téléchargement illégal – est loin de faire l’unanimité. Trop flou dans ses formulations, il ouvrirait notamment la porte à une surveillance débridée des échanges sur Internet.
« Les fournisseurs d’accès devront vérifier toutes les données envoyées et reçues sur votre ordinateur », écrivent les organisateurs du rassemblement dans un communiqué. D’autres associations estiment qu’Acta entretient l’amalgame entre les faux médicaments et les médicaments génériques à bas prix et autoriserait les douanes à détruire ces derniers.
Des craintes confirmées par le rapporteur du texte au Parlement européen, Kader Arif. Pour lui, « Acta pose problème, qu’il s’agisse de son impact sur les libertés civiles, des responsabilités qu’il fait peser sur les fournisseurs d’accès à Internet, des conséquences sur la fabrication de médicaments génériques », rapporte le site Politis
Info : samedi 11 février à 14h, place des Terreaux, Lyon 1er
Publié le : jeudi 9 février 2012 (rédigé le : 30 avril 2024).