Pour une meilleure prise en charge des accidents vasculaires cérébraux

L’agence régionale de santé s’engage pour une meilleure prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en Rhône-Alpes, jugée « insatisfaisante » aujourd’hui.

L’AVC est une chute brutale d’une fonction cérébrale due à l’obstruction d’un vaisseau ou une hémorragie. Cette pathologie est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence et la troisième cause de mortalité après le cancer et l’infarctus. On dénombrait 10 594 cas en Rhône-Alpes en 2011. Ils ont été pris en charge par les 60 sites d’urgence de la région.

Depuis quelques années, une technique nouvelle est apparue, la thrombolyse, qui permet de rétablir le flux sanguin dans 80% des cas. Pour une efficacité optimale, elle doit toutefois être administrée dans les 90 premières minutes et perd tout effet au-delà de 4h30.

Or, la thrombolyse doit être pratiquée par un neurologue, de préférence faisant partie d’une Unité neuro vasculaire (UNV). Et c’est là que le bât blesse, car Rhône-Alpes ne compte que 10 UNV. Bien trop peu pour traiter tous les patients.

L’agence régionale de santé compte alors mettre en place d’ici fin 2013, un outil de télémédecine pour relier les 60 sites d’urgence aux 10 UNV, et de permettre aux neurologues d’intervenir à distance.

Publié le : jeudi 24 mai 2012 (rédigé le : 29 avril 2024).