Le Programme national de rénovation urbaine (PNRU) aura coûté 40 milliards d’euros à l’État entre 2004 et 2013. Sans toutefois atteindre les objectifs fixés. Le taux de pauvreté dans les Zones urbaines sensibles (ZUS) (32,4 %) reste bien supérieur à celui des quartiers situés en dehors de ces zones (12,2 %), note la cour des comptes, qui a passé au crible 751 de ces territoires.
Les sages de la rue Cambon préconisent une remise à plat du programme en concentrant les efforts sur six départements : Seine-Saint-Denis, Val d’Oise, Essonne, Nord, Bouches du Rhône et Rhône. A Lyon, de nombreux programmes de réhabilitation (Duchère, Mermoz...) ont bénéficié de financements dans le cadre du PNRU.
Publié le : mercredi 18 juillet 2012 (rédigé le : 20 avril 2024).