« Pourquoi seulement Fessenheim ? », demande Greenpeace qui a désigné 4 autres centrales à « fermer en priorité » après avoir analysé la vulnérabilité des 19 sites français. Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises, dont François Hollande a promis la fermeture d’ici fin 2016, l’association a inscrit sur sa liste noire les sites du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme).
Greenpeace a examiné « trois séries de critères » : le niveau de sûreté des centrales (âge, puissance, nature du combustible, etc.), l’exposition aux catastrophes naturelles ou industrielles (inondation, séisme, risque industriel, incendie, etc.) et les conséquences d’un accident (proximité d’une frontière ou d’une grande métropole, activités proches, etc.).
« Tricastin est la troisième centrale la plus âgée de France, elle connait de nombreux problèmes de sûreté, dont une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1 », affirme l’association dans un communiqué. Quant au Bugey, la seconde centrale la plus âgée du parc, « elle connait de nombreux problèmes de sûreté avec une fragilité spécifique des radiers et des cuves des réacteurs ».
Publié le : jeudi 28 mars 2013 (rédigé le : 20 avril 2024).