Décès de Pierre Mauroy : les réactions lyonnaises

Après le décès du premier chef d’un gouvernement socialiste sous la cinquième République, de 1981 à 1984, les hommages affluent.

Gérard Collomb salue ainsi « le premier ministre des grandes réformes sociales, de la décentralisation, (...) celui qui avait su prendre des positions courageuses qui ont permis à l’économie de notre pays de connaître d’abord un rebond, puis à la France de se moderniser. »

« Pour lui comme pour Gaston Defferre, la décentralisation était une cause essentielle pour déverrouiller notre pays trop centralisé », rappelle Jean-Jack Queyranne. Le président du conseil régional, qui a travaillé 3 ans aux côtés de Mauroy en tant que porte-parole du Parti socialiste, loue un « homme généreux, curieux de tout, ouvert aux idées nouvelles et surtout attentif aux autres et respectueux de toutes les opinions ».

Jean-Paul Bret déplore, lui, la disparition d’une « grande figure du socialisme, de la gauche et de la cinquième République ». Le maire de Villeurbanne rappelle « les mesures fondatrices de justice sociale comme la cinquième semaine de congés payés ou la semaine de 39 heures », mises en places par Mauroy.

« De son adhésion aux Jeunesses socialistes en 1946, à 16 ans, à la fondation (des clubs) Léo Lagrange, à la SFIO, puis à la reconstruction du PS, aux côtés de François Mitterrand lors du congrès d’Epinay en 1971, son parcours est surtout celui d’un infatigable militant du socialisme et de l’éducation populaire », insiste pour sa part le premier secrétaire fédéral et maire du 4ème, David Kimelfeld.

Publié le : samedi 8 juin 2013 (rédigé le : 20 avril 2024).