mardi 13 septembre 2011
Alors qu’expire aujourd’hui le délai fixé aux industriels pour déclarer s’ils souhaitent exploiter les permis de forage obtenus et si oui, en utilisant quelle technologie, le groupe Total a confirmé vouloir poursuivre ses recherches en Rhône-Alpes. L’entreprise s’engage certes à ne pas utiliser la technique dite de fracturation hydraulique, interdite par le gouvernement en juillet dernier, mais n’évoque aucune solution alternative.
Dans un communiqué du 12 septembre, le groupe pétrolier indique sa volonté de « préserver ses droits » à la recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux sur le site de Montélimar. En mars 2010, Total s’est vu attribuer pour une durée de 5 ans les droits à l’exploration de ce domaine minier. « Les techniques utilisées pour ces tests de production seront fonction des caractéristiques du (ou des) réservoir(s) identifié(s) et des techniques qui seront alors disponibles et autorisées par la loi », poursuit le groupe dans son communiqué. Il est à noter qu’aucune autre technologie que la fracturation hydraulique n’est aujourd’hui disponible.
En marge d’un déplacement à Lyon, Ségolène Royal a annoncé sur le plateau de France 3 vouloir interdire toute exploitation des gaz de schiste. « Les techniques ne sont pas maitrisables », a-t-elle notamment déclaré.
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