samedi 4 février 2012
Aucun des deux projets portés par les universités de Lyon/Saint-Étienne et de Grenoble n’a été retenu dans le cadre des Initiatives d’Excellence (IDEX). Les IDEX visent à faire émerger sur le territoire français 5 à 10 pôles pluridisciplinaires d’excellence d’enseignement supérieur et de recherche de rang mondial.
Le projet soumis par Lyon était architecturé autour de deux grands thèmes de recherche prioritaires : santé globale et société, ainsi que science et ingénierie du développement durable. Il prévoyait notamment « une politique internationale offensive et ciblée ».
« Je regrette qu’à l’issue de deux vagues de sélection, les projets rhônalpins aient été écartés de la labellisation gouvernementale, alors que notre région est la première région française – hors Ile-de-France - pour la qualité et l’excellence de son tissu scientifique et universitaire », écrit Jean-Jack Queyranne dans un communiqué. La Région Rhône-Alpes compte 245 000 étudiants et 19 000 enseignants-chercheurs, ainsi que 600 laboratoires publics.
Projet réalisé dans la plus grande opacité, par 4 personnes pour 245000 étudiants et 19000 enseignants-chercheurs ! L’excellence recherchée n’est visiblement pas chez les porteur du projet.
Le nombre d’étudiants n’a pas grand chose à voir dans cette affaire.
Grenoble, deuxième pole scientifique de France recalé pour une histoire de gouvernance. Le jury était international, alors je comprend mieux maintenant. Le fait d’écarter Grenoble leur écarte un concurrent pour quelques temps.
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