A Bennouna :
Si tous les islamistes avec barbe, pantalon plus court, chaussettes blanches et sandales se faisaient taper dessus à coup de marteau, iriez vous dire qu’il faut interdire leur tenue comme vous le faîtes pour les juifs ? Ou hurleriez au racisme, à l’injustice, à la discrimination ?
Lors de l’affaire Merah, certains politiques, Mélanchon en tête, ont fustigé "l’extrême droite", avec des amalgames douteux (FN - extrême droite - néo nazis...), c’est leur droit. Lorsqu’il fut avéré que le tueur faisait partie de la communauté maghrébine (je ne sais pas ou non s’il était musulman), plus personne n’était montré du doigt et stigmatisé, le ton s’est adouci, pour faire place à des déclarations condamnant le racisme dans sa globalité exactement comme aujourd’hui. Quelle hypocrisie ! Deux poids, deux mesures.
Merah s’est aussi attaqué à des français musulmans d’origine maghrébine, très bien intégrés, français exemplaires, en qui chacun, quelque soit sa confession ou son origine, peut se reconnaître et dont la fonction de militaire augmente le respect et la reconnaissance qu’il leur est dû puisqu’il sont des symboles de notre nation.
Bien-sûr, il ne s’agit pas de stigmatiser toute une communauté dans son ensemble, au contraire. Par respect pour ses membres qui n’ont rien à voir dans tout cela, et qui comme toute personne sensible, réprouve ces actes et condamne ses auteurs, les autorités se doivent d’être le plus clairs pour qu’enfin on sache exactement à quoi s’en tenir et mesurer l’ampleur de ce problème avec le plus de précision possible. Néanmoins, force est de constater qu’on subit beaucoup plus de violence de la part de personne se revendiquant musulmanes et d’origine maghrébine, je ne vois pas pourquoi nous n’aurions pas le droit de le dire ! Qu’on fasse des études objectives et non partisanes pour se baser sur des faits concrets ! Les journalistes et les politiques sont bien lâches et critiquables sur ce point. D’autre part, comment se fait-il que ces propos soient si peu admis voire condamnables par la justice alors qu’il est permis d’être raciste envers les français dit de souche sans risquer la moindre sanction ?
Il est temps de nommer clairement le problème : la montée d’un islam radical, violent et nocif pour toute la population, y compris et en particulier pour les musulmans eux-mêmes. Des salafistes entre autres profèrent un discours de haine qui se répand comme une traînée de poudre et tend à se généraliser parmi la population d’origine maghrébine et cela se ressent dans toutes les autres communautés. Les musulmans dignes et respectueux en souffrent aussi ! Il faut arrêter de minimiser le problème car cela ne fait qu’aggraver les choses. Si les coupables ne sont pas clairement nommés, c’est l’ensemble de la communauté qui trinque, et l’ensemble des français.
Ne pas stigmatiser les musulmans, c’est donner la paroles aux musulmans qui luttent déjà assez au quotidien pour s’intégrer et se sentent découragés en voyant qu’on préfère écouter les réactions des nombreux Bennouna qui ruinent leurs efforts en s’assimilant eux-mêmes à ces extrémistes fous dangereux puisqu’ils les défendent.
L’UOIF a pour moi aussi une responsabilité dans l’assimilation dans sa globalité de la communauté musulmane au racisme anti-juif, anti-chrétien, anti-français car elle condamne en façade ces actes et ces comportements inadmissibles mais que fait-elle lors de son énorme congrès annuel à Paris ? Elle invite Tarik Ramadan, salafiste haineux dont les discours ambigu en France cachent une haine et un extrémisme dangereux pour nos valeurs, notre sécurité et notre cohésion nationale. Ses propos sont d’ailleurs beaucoup moins ambigus lorsqu’il s’adresse à un auditoire acquis à sa cause. Ce n’est pas un message de paix envoyé au reste de la population.
Nos dirigeants eux-mêmes cautionnent le racisme et la haine de leur électorat envers d’autres franges de la population.
A la suite de l’élection de F. Hollande et suite à des débordements inacceptables, on a des réactions qui en disent long :"Brûler des drapeaux français, c’est un geste de liesse pardonnable" Christiane Taubira, MINISTRE DE LA JUSTICE (RFI - 19 mai 2012) source : le Monde.
Bref, il est bon pour le "vivre ensemble", de condamner tous les actes racistes avec la même fermeté, et de garantir la même justice pour tous, ce qui n’est absolument pas le cas de nos jours, encore moins aujourd’hui.