« Avec mon ami d’enfance Gaëtan Muller (président délégué de l’Asvel, ndlr), j’avais trois rêves : jouer en NBA, animer des camps de basket et avoir un club », a confié Tony Parker lors d’une conférence de presse. Depuis qu’il a pris les rênes de l’Asvel, les trois sont exaucés.
Né dans la Normandie natale du quadruple champion de NBA, les Tony Parker camp ont vu « plusieurs jeunes devenir pro par la suite », s’est félicité le nouveau président de l’Asvel. L’évènement s’exporte depuis trois ans également à Villeurbanne, pour le plus grand bonheur de Jean-Paul Bret, maire de la ville, qui a salué « l’image rafraichissante, vivifiante », véhiculée par la manifestation. Du pain béni pour l’élu qui tente par tous les moyens de retenir l’Asvel à Villeurbanne, alors que la ville n’a toujours pas trouvé de terrain pour accueillir la nouvelle grande salle que Tony Parker souhaite construire. Des « avancées significatives » dans ce dossier sont toutefois annoncées pour la fin de l’été.
D’autant que la France, qui a déposé un dossier de candidature pour l’organisation de l’Euro 2015 de basket, « manque d’équipements structurants », selon l’aveu de la nouvelle ministre des sports et ancienne lyonnaise Najat Vallaud-Belkacem qui a fait le déplacement. Elle a annoncé un soutien financier à la construction de nouvelles salles de la part du Centre national pour le développement du sport, un établissement public national dont elle a la tutelle.
A peine la conférence de presse terminée, la ministre est allée enfiler un maillot vert aux couleurs du camp pour affronter avec des journalistes et partenaires une équipe composée entre autres de Tony Parker, de l’un de ses frères et du meneur de Châlon-sur-Saône, Steed Tchicamboud. Malgré quelques points marqués par Madame la ministre, plus dus à une équipe adverse bienveillante qu’à des années de pratique, son équipe s’est lourdement inclinée au terme de 20 minutes de jeu.