« Le contrôle technique n’apporte rien en termes de sécurité », s’insurge Julien Despierres, coordinateur de la FFMC 69. « Le taux des accidents dus à un défaut du véhicule est inférieur à 0,7%. » Cette mesure, il la juge donc cette inutile et coûteuse. « Nous refusons d’être des vaches à lait. » Et de dénoncer un dispositif inadapté car « calqué sur celui des voitures » et pris sans concertation avec les motards.
D’autres revendications sont également avancées, notamment le droit de remonter les files de voitures arrêtées. Une conduite très répandue chez les motards, mais totalement interdite. « Nous demandons que cette pratique soit légalisée et enseignée en auto-école », souligne Julien Despierres, et ceci tant aux motards qu’aux automobilistes pour « un meilleur partage de la route ». Selon le coordinateur local de la FFMC, des expériences menées en Belgique, Autriche et Pays-Bas auraient donné des résultats concluants.
En amont de cette journée nationale de mobilisation, la FFMC avait annoncé qu’il n’y aurait « pas de gentilles balades en ville mais des centres villes bloqués, des actions coup de poings à la mesure de notre frustration et de notre colère. » Ainsi les motards lyonnais ont mené des opérations escargot notamment sur l’A7, créant des bouchons importants.
Toutes les photos sont sur www.facebook.com/lyoninfo.