Quelques propos peu amènes sur François Hollande, signés Martine Aubry, Laurent Fabius et Ségolène Royal, figureront sur un tract que l’UMP compte distribuer à large échelle au cours de la Semaine de l’engagement, du 14 au 20 novembre. Le but : discréditer le candidat PS, face à un président sortant, « responsable, qui essaie de sauver l’Europe », explique Philippe Cochet, maire de Caluire et président de la fédération du Rhône.
L’autre objectif : recruter de nouveaux adhérents à travers une campagne de tractage, des cafés politiques et des rencontres avec les citoyens. « Notre volonté est d’être présent sur le terrain », souligne le député lyonnais Michel Havard. « L’excès de médiatisation de la primaire a énervé beaucoup de gens », ajoute Philippe Cochet, qui promet un « rouleau compresseur » pour lancer la campagne de l’UMP.
Pour cela, tout argument est bon à prendre. « Le programme socialiste signifie un retour aux promesses de 1981 », raille le sénateur-maire d’Oullins François-Noël Buffet. « Une grande tromperie », renchérit la sénatrice Élisabeth Lamure, qui promet un projet UMP « zéro euro supplémentaire. »
Le coup d’envoi sera donné le 7 novembre par le premier ministre François Fillon, qui rencontrera ce jour-là des viticulteurs du Beaujolais, avant de tenir une réunion publique en région lyonnaise.