« La formule 1 n’est pas un sport accessible », explique Pierre Nicolas, jeune cofondateur d’I-way. « Contrairement au foot, où on peut estimer que les Zidane et Rolando font réellement partie des meilleurs, la course automobile est un sport élitiste ». Pour le rendre plus accessible, cet ancien joueur de tennis a créé, il y a un an, avec son père et un copain d’enfance, le centre I-way, équipé de 18 simulateurs de course (6 F1, 6 Rallye et 6 voitures d’endurance). « Une exclusivité mondiale », se targue le jeune patron de 29 ans.
A partir du 1er juillet à 12h et pendant un an, toutes les courses effectuées au centre, compteront pour la qualification aux Mondiaux d’I-way. La finale réunira le 3 et 4 juillet 2010, les 144 meilleurs coureurs dans chacune des trois disciplines. Cinq courses d’élimination permettront alors d’en retenir les deux meilleurs dans chaque catégorie. Ces six pilotes s’affronteront dans les trois types de voitures, pour qu’il n’en reste plus qu’un, qui partira dans une Porsche Cayman, d’une valeur de 53 000 euros, une vraie cette fois-ci.
Pierre Nicolas, qui espère entre 30 et 40 000 participants, espère ainsi fidéliser une clientèle, pour l’instant un peu volatile, seul 7 à 8% reviennent plus de cinq fois dans l’année. C’est que le plaisir a un prix : entre 45 et 90 euros pour quinze minutes de course. C’est certes beaucoup plus abordable qu’une vraie F1, mais encore faut-il en avoir le budget. Des abonnements verront alors le jour, en même temps que le lancement de la compétition, avec des remises jusqu’à 20%.
I-way, qui a ouvert ses portes le 9 juin 2008, a accueilli 30 000 fana de courses durant sa première année d’existence. Niché dans un bâtiment dédié, aux lignes épurées, où le noir est la couleur dominante (presque unique), ce centre, qui a coûté 12 millions d’euros, affiche un taux de remplissage de 93% le week-end. Il est logiquement beaucoup moins utilisé en semaine. Profitez-en, en plus c’est moins cher. Quant aux simulateurs, les réglages des voitures ont été considérablement adoucies. « C’étaient de vrais shakers », reconnaît Pierre Nicolas. Qui avaient auparavant provoqué pas mal de malaises. « Depuis novembre, les réglages sont terminées », assure le patron. Aujourd’hui, même rentrer dans un mur de pneus ne fait pas mal.
Le meilleur temps de course en F1 est aujourd’hui détenu par Matthieu Ferrandes, l’un des techniciens du centre (et pour cette raison exclu du championnat) : 1mn29. Sera-t-il battu ? On le saura dans un an.
I-way, 4 rue Jean Marcuit, 69009 Lyon, tél : 04 37 50 28 70
Infos, inscription et tarifs : www.i-way.fr