La prochaine demi-finale marque un retour sur les terres de l’exploit de 1991 quand la bande de Yannick Noah avait triomphé des Etats-Unis en finale. C’est l’actuel entraîneur de l’équipe de France, Guy Forget, alors joueur, qui avait apporté le point décisif face à Pete Sampras, après avoir perdu son premier simple face à André Agassi et remporté le double avec Henri Leconte. Les Tricolores avaient alors gagné 3-1. « C’est un bon choix », commente Patrice Dominguez, l’ancien directeur technique national, cité par RMC.
C’est aussi une victoire personnelle pour Gérard Collomb qui s’était déjà battu pour faire venir le quart de finale dans la capitale des Gones. A l’époque, Clermont-Ferrand a été préféré à Lyon. Des querelles de subventions entre le maire de Lyon d’une part et Michel Mercier et Jean-Jack Queyranne d’autre part, n’étaient sans doute pas étrangères à la décision. Si bien que Ville et Grand Lyon assureront cette fois-ci seuls le financement. 100 000 euros pour chaque collectivité, d’après les informations de Lyon Capitale. Lyon était entre autre en compétition avec Montpellier, ville qui lui a soufflé cette année le Grand prix de tennis, mais dont la toute nouvelle salle de 10 000 places n’était pas prête à temps.
La surface choisie pour affronter les Argentins est la résine sur bois, la même qu’utilisée en quart de finale à Clermont face aux Espagnols. Une surface rapide préférée à la terre battue, et qui est censée avantager les Tricolores face aux Sudaméricains de David Nalbandian et Juan Martin Del Potro.
La France a accédé à la demi-finale en sortant, à la surprise générale, l’Espagne, double tenante du titre sur le score de 3-0. L’Argentine a écarté la Russie 3-2.
