En clair, Gérard Collomb ne veut toujours pas de Nathalie Perrin-Gilbert sur ses listes. Car l’enjeu des négociations reste plus que jamais le 1er arrondissement où la candidate collombiste Odile Belinga a été distancée de près de 8 points par la maire sortante. « Je suis heureuse que le Gram et le Front de Gauche aient résisté à la tentative de division entre nous opérée par le PS de Gérard Collomb au soir du 1er tour », a aussitôt écrit l’intéressée sur son compte Facebook.
Tous les regards se tournent désormais vers Europe écologie les Verts (EELV) qui ne fait pas de mystère de sa volonté de fusionner. La gauche doit désormais s’unir à Lyon sur la base d’un projet qui respecte le souhait des Lyonnaises et Lyonnais qui veulent faire de Lyon une ville plus écologique et solidaire, ont écrit les écologistes dans un communiqué.
« J’appelle la liste EELV à nous rejoindre sur la base de valeurs claires et de projets communs », poursuit Nathalie Perrin-Gilbert dans son message. Or, Front de gauche et écologistes ne pourraient fusionner que dans les 1er, 4ème et 7ème arrondissements. Dans les autres, aucune des deux listes n’a franchi la barre fatidique des 10%. Gérard Collomb, lui, peut proposer partout des places aux écologistes.
Mathématiquement, une fusion entre le PS (25,94%) et EELV (11,28%) placerait la liste commune devant la maire sortante (33,46%) dans le 1er. Reste à savoir si les élections obéissent aux mathématiques ou si les positions proches des deux listes à gauche du PS permettront à la mairesse des Pentes de récupérer les électeurs d’Emeline Baume.