« Un poids, des mesures pour l’avenir de la métropole », peut-on lire sur l’écran accroché au-dessus de la scène du Périscope. Cette petite salle de spectacles, située derrière les voutes de Perrache, se définit comme « laboratoire de musiques actuelles ». L’endroit tout trouvé pour lancer le « laboratoire d’idées » de l’élue socialiste. De plus, le lieu présente l’avantage de ne pas se trouver sur les Pentes, puisque le Gram « n’est pas le fanclub du maire du 1er » ni « un club de Croix-Roussiens qui va réfléchir dans un entre-soi confortable », clame Nathalie Perrin.
Évoqué depuis le début de l’année, le Gram n’a pas de structure juridique. Une 15ène de personnes, des élus mais aussi des militants syndicaux et associatifs, en forment le noyau dur. « On souhaite investir l’espace public pour interpeller les citoyens », explique Karim Aou, un militant socialiste, qui en fait partie. Ceci « sous différentes formes » : des café-débats, un site internet mais aussi des performances culturelles.
Le cadre que s’est fixé le Gram est suffisamment large pour que tout rentre : de la démocratie à la mixité sociale, et des transports à la petite enfance, en passant par le logement, la culture, l’emploi et l’éducation.
Sans jamais le citer, Nathalie Perrin ne s’est pas privée de lancer quelques piques à Gérard Collomb. « Pendant le premier mandat, l’équipe municipale a eu de l’audace et fait des réalisations plébiscitées par les Lyonnais. » Sous-entendu : ce n’est plus le cas. Avait-elle invité le maire de Lyon au lancement du Gram ? « Il a l’info. C’est suffisamment public. »
Info : www.gram-lyon.fr