Contre toute attente, 69% des établissements Rhône-alpins ont maintenu un bon niveau d’activité en juillet, spécialement le week-end du 14, très ensoleillé - excepté le soir du feu d’artifice -. Ils sont 13% à estimer avoir eu une très bonne fréquentation et 55% une assez bonne fréquentation. D’une manière générale, c’est la montagne et le bord des lacs qui a attiré en masse les touristes cette année. Le département de la Loire fait office de mauvais élève.
Malgré tout, seuls 28% des établissements de la région ont connu une hausse de leur activité par rapport à juillet 2008, et ce chiffre est moindre en zone urbaine et dans la Loire, où presque un professionnel sur deux a vu son activité décroître. Réelle différence avec les années passées : un client sur quatre reste moins longtemps et un sur trois a réduit ses dépenses. Une petite majorité des professionnels consultés estiment pourtant que la durée des séjours en juillet reste comparable, mais un tiers constate une baisse au niveau des dépenses.
La fréquentation par les touristes étrangers, en majorité belges, britanniques et néerlandais, est stable ou en hausse. Parmi les français représentés, 35% sont des régionaux, 27% des franciliens, ainsi que 20% de « ch’tits », originaires du Nord Pas de Calais.
Les établissements Rhône-alpins sont rassurés car les conséquences de la crise auraient pu être plus importantes. Ils se disent à 65% confiants pour août. A noter quand même que le taux de réservation pour la fin de l’été des établissements urbains, ainsi que ceux situés dans la Loire et dans le Rhône, atteint difficilement les 50%, pour l’instant.
A Lyon, l’Office de tourisme estime qu’il est « trop tôt pour se prononcer. Il y a eu beaucoup de séjours de dernière minute, mais nous l’avions déjà constaté l’an passé ».