Pour attirer un congrès de taille, chaque ville hôte potentielle doit souvent répondre à un appel d’offres plusieurs années avant l’évènement. L’Office de tourisme doit alors connaître longtemps à l’avance l’offre hôtelière disponible et les prix pratiqués. A travers cette charte, les hôtels s’engagent sur les conditions tarifaires et les capacités mises à disposition, ainsi que sur un certain nombre d’extras, comme l’hébergement gratuit du conjoint accompagnant le congressiste, ou encore des prix « discount » pour les week-ends précédant ou suivant le congrès.
La charte vise, avant tout, les grands congrès associatifs organisés par des organismes à but non lucratif (société savantes, associations professionnelles, fédérations...) qui génèrent au minimum 1000 nuitées pour jour. « Il y a une véritable volonté de parler d’un seule voix » assure Jérôme Montanteme, président du Club Hôtelier de Lyon, « afin de rendre la ville de Lyon plus compétitive ».
Bien que Lyon soit la 2ème destination du tourisme d’affaire de France et la 18ème en Europe, la compétition est rude avec l’arrivée de nouvelles villes. L’impact de cette nouvelle charte devrait être connu d’ici trois ans. Un tiers des hôtels lyonnais l’ont d’ores et déjà signé. L’Office de tourisme vise les 50%. La charte ne constitue toutefois qu’une obligation morale. Aucune sanction contractuelle n’est prévue en cas de manquement.