Devant une opposition hostile, le groupe UMP a présenté son projet de budget 2011. Plus de la moitié des dépenses seront consacrées à la solidarité, comme le RSA, les compensations du handicap ou encore la protection de l’enfance. Dans un autre domaine, le rapporteur Max Vincent s’est enorgueilli de vouloir consacrer 92,7 millions d’euros à la culture, là où d’autres collectivités locales baissent ces subventions.
Des bonnes intentions qui ne semblaient pas convaincre les socialistes et communistes présents. Ces derniers ont attaqué bille en tête critiquant le « saupoudrage » de la politique sociale et appelant Michel Mercier à « une vraie politique d’aide ». Ils déploraient la baisse des subventions pour certaines associations et regrettaient que le soutien départemental au centre chorégraphique de Rillieux-la-Pape, financé à 53% par l’État, ne dépasse pas les 70 000 euros.
Malgré ces critiques, le budget primitif a été adopté par la majorité. Les socialistes comptent donc sur les prochaines élections pour inverser la tendance.