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Kem One « durablement sauvé », selon Montebourg

vendredi 20 décembre 2013

Après des rebondissements presque jusqu’à la dernière minute, le tribunal de commerce de Lyon a fini par valider la dernière offre de reprise encore en lice, présentée par l’industriel français Alain de Krassny.

Mercredi, alors que le tribunal s’apprêtait déjà à statuer, de Krassny avait encore créé la surprise en proposant une offre conjointe avec l’autre repreneur potentiel, la société d’investissements OpenGate Capital. L’offre commune avait reçu le soutien d’Arnaud Montebourg mais pas celui du tribunal.

Pour la forme, OpenGate Capital s’est donc retiré, tout en s’associant à Alain de Krassny. Après avoir entendu vendredi matin l’administrateur judiciaire, Me Bruno Sapin, les représentants des différents acteurs du dossier et des salariés, le tribunal a mis sa décision en délibéré à 17h.

« L’offre portée par Alain de Krassny, associé à la société d’investissements OpenGate Capital, les deux derniers candidats à la reprise de l’entreprise, a donc été retenue par le tribunal pour la poursuite de l’activité », a indiqué depuis la société Kem One dans un communiqué.

« Après des années de tourmente économique, neuf mois très intenses d’un travail acharné et d’une mobilisation totale des organisations syndicales, du gouvernement, des services de l’État, des élus locaux et des acteurs de la filière pétrochimique (Total, Arkema, Lyondell Basel, EDF), Kem One est aujourd’hui durablement sauvé », se réjouit le ministre du Redressement productif dans un communiqué.

Son enthousiasme n’est pourtant pas partagé par tout le monde. « La fusion de deux mauvais projets n’en fait pas un bon projet synonyme d’avenir par les salariés », estime ainsi la CGT qui fait part de « salariés fatigués et usés par ce long combat pour la préservation de leurs emplois et de leur outil de travail ».

En effet, une liquidation du groupe spécialisé dans le PVC aurait non seulement privé d’emploi les 1300 salariés de Kem One concernés par le redressement judiciaire, mais aurait eu un effet domino sur 10 000 emplois dans la filière pétrochimique selon le gouvernement, jusqu’à 25 000 selon les syndicats.

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