Nuage de Fukushima

Deux sondes pour surveiller la radioactivité à Lyon

Les 180 stations d’alerte du réseau national Téléray, installées en France et dans quelques pays limitrophes, mesurent en permanence la radioactivité ambiante quelles qu’en soient les sources, artificielles ou naturelles. Deux d’entre elles, à Lyon et Saint-Exupéry sont chargées de surveiller l’air de la région lyonnaise. Rafraîchis toutes les 4 heures, leurs résultats peuvent être consultés sur Internet.

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) met à disposition un outil cartographique qui permet de suivre les résultats de la surveillance radiologique du territoire français effectuée dans le contexte des événements nucléaires en cours au Japon. Celle-ci a permis de détecter des traces d’iode 131, un élément radioactif, dans l’air, repérées également dans l’eau de pluie. Elles « ne représentent aucun danger environnemental ou sanitaire », conclut l’institut.

Une analyse nuancée par l’organisme indépendant Criirad. « Sur la base des éléments disponibles, on peut estimer que, cumulée sur les 15 jours à venir, la retombée en iode 131 pourrait atteindre plusieurs centaines, voire quelques milliers de Bq/m² », écrit l’organisme sur son site. « Les produits alimentaires sensibles, notamment les épinards, salades, blettes… devraient présenter des niveaux de contamination très faibles mais mesurables et qui vont progressivement augmenter. La contamination se répercutera, avec quelques jours de retard, sur les aliments dont la contamination est indirecte, en particulier sur le lait », prévient la Criirad, estimant toutefois que « les activités attendues sont très faibles et correspondent donc à de très faibles niveaux d’exposition. »

Info : www.irsn.fr

Publié le : jeudi 31 mars 2011, par Michael Augustin