Le match retour aura lieu samedi

Ligue des Champions : l’OL à Londres sans Elodie Thomis

Après leur succès à Gerland (2-0) contre les Anglaises d’Arsenal, devant plus de 20 000 spectateurs, les joueuses de Patrice Lair abordent le match retour avec sérénité mais sans excès de confiance. A la clé de cette rencontre, une place en finale de la Ligue des champions contre Potsdam ou Duisburg. Les Fenottes devront toutefois se passer de leur attaquante Elodie Thomis qui souffre d’une déchirure à la cuisse.

« 50-50 » seraient les chances de qualification pour l’OL, selon l’entraineur lyonnais Patrice Lair. Un pronostic prudent, tellement les Françaises avaient dominé leurs adversaires vendredi dernier lors du match aller. Une domination qui ne se retrouve pas forcément dans le score de 2-0. « On aurait pu aller chercher le 3-0 », avait d’ailleurs pesté l’entraineur à l’issue de la rencontre. « Il ne faut pas prendre de balle arrêtée », prévient le coach, qui s’attend à un match retour physique et engagé. « Elles ne vont rien lâcher jusqu’à la fin », acquiesce la défenseure Wendie Renard.

« On a deux buts d’avance mais ça va vite », renchérit Laura Georges. Après un carton jaune pris à l’aller, la défenseure sait qu’elle doit éviter un nouvel avertissement, synonyme de suspension pour la finale. « Ça me donne un travail particulier », reconnaît-elle. « Il faut que j’évite certaines fautes. Mais s’il faut mettre le pied, je mettrai le pied. »

Marquer pour se qualifier

« Il faut qu’on marque ce troisième but », martèle Patrice Lair. Les Londoniennes devraient alors en inscrire quatre pour se qualifier. Marquer un but oui, « mais pas attaquer comme des folles », met en garde Wendie Renard. « Il ne faut pas donner le fusil pour se faire tuer », précise-t-elle, clamant toutefois : « On va là-bas pour gagner. » Un match nul suffirait toutefois à Patrice Lair. : « J’ai envie de rester invaincu », insiste-t-il. Pour cela, la consigne est de défendre haut et de rester vigilant devant la cage. Et déjouer les pièges du stade d’Arsenal. « Le terrain est défoncé », rapporte l’entraineur qui s’était rendu à Londres cette semaine, pour observer le premier match de la saison anglaise entre Arsenal et Chelsea (1-0). « Le terrain est plus petit que Gerland », ajoute Wendie Renard. « Il faut faire avec, on ne va pas l’agrandir. »

Publié le : vendredi 15 avril 2011, par Michael Augustin