La 4ème édition du festival s’ouvre jeudi

Le « Printemps d’Europe » éclot à Lyon

Ils viennent d’Allemagne, de Finlande, Hongrie, Italie, Pologne, République Tchèque et Serbie, mais aussi de Rhône-Alpes. 22 troupes participent à la 4ème édition du festival Printemps d’Europe, qui se déroule du 19 au 29 mai. Elles seront accueillies par une vingtaine de théâtres dans 5 départements rhônalpins.

Un festival pluridisciplinaire qui réunit théâtre, chant, clownerie, musique, mais également des tables rondes thématiques. Plusieurs moments forts rythment ces rencontres. Tout d’abord la cérémonie d’ouverture, organisée jeudi soir à la salle Rameau (Lyon 1er). Outre la présentation du déroulement du festival, elle met à l’affiche Les épis morries, un collectif de musique traditionnelle irlandaise, et la compagnie Traction avant qui assure l’accueil en musique, et un départ en fanfare à la fin de la soirée.

La MJC Monplaisir accueille le dimanche 22 mai le spectacle finlandais Ode à l’amour. Une pièce décalée dans laquelle il est bien évidemment question d’amour mais aussi de folie, de hardrock et de reggae, le tout sur un ton humoristique, voire corrosif. La même MJC présente la veille une fresque historique sur la déportation des Tsiganes français sous l’occupation, en association avec le festival Itinérances tsiganes.

Deux tables rondes auront lieu au Goethe Institut (23 mai) sur l’Hospitalité européenne à l’heure où des voix s’élèvent pour que l’Europe ferme ses frontières, et à la médiathèque de Vaise (27 mai) sur le rapport entre échanges culturels et libéralisme économique.

Le festival se clora le dimanche 29 mai par un grand bal populaire européen dans les jardins de la MJC Monplaisir. Une répétition générale ouverte à tous sera organisée le 26 de 18h30 à 21h.

Si Lyon reste l’épicentre du festival, celui-ci s’exporte désormais également à Vaulx-en-Velin, Saint-Étienne, Die (Drôme), Vienne et Bourg-en-Bresse. 17 lieux contre 7 l’année dernière, signe que le festival prend un peu plus d’ampleur tous les ans. Et l’équipe ne manque d’ores et déjà pas de projets pour la 5ème édition : « Il y aura davantage de place pour les cultures urbaines », annonce Renaud Lescuyer, le délégué général.

Malgré cette évolution, la simplicité reste de mise au Printemps d’Europe. « Le cœur du festival c’est l’hospitalité », souligne Renaud Lescuyer. Ainsi, tous les artistes logent chez l’habitant, repartis dans une cinquantaine de familles lyonnaises. Une organisation qui permet à l’association Europe et Cies de se montrer économe. Le budget pour la dizaine de jours du festival ne dépasse pas les 50 000 euros.

Publié le : jeudi 19 mai 2011, par Michael Augustin