Le projet critiqué
Alors que les enquêtes publiques se sont terminées ce vendredi 4 novembre, le réaménagement de la rue Garibaldi est toujours autant critiqué. Y compris au sein de la majorité. Ses effets sur la pollution atmosphérique sont contestés.
Juste milieu ou manque d’ambition ? Les avis divergent sur le projet de réaménagement de la rue Garibaldi, qui verra notamment la suppression des trémies. Tandis que Gérard Collomb défend l’idée d’un usage mixte entre transports en commun, vélos, piétons et voitures, avec 3 voies dédiées à ces dernières, Modem et Verts souhaitent aller plus loin.
Dans deux communiqués distincts, les deux groupes politiques demandent de réduire l’espace auto à deux voies seulement. « Les véhicules particuliers pèsent près des 2/3 des émissions de gaz à effet de serre dues aux transports », écrivent les écologistes. « Pour tenir les objectifs du plan climat, il aurait été nécessaire de réduire la rue Garibaldi à deux voies ou encore 2,5 voies pour les voitures (avec des tournes à droite ou des tournes à gauche aux carrefours si nécessaire). »
Même son de cloche au Modem. « L’étude d’impact environnementale (fournie pour l’enquête publique, ndlr) met en avant l’absence d’effet sur la qualité de l’air », relèvent les centristes. « Pire elle considère que le projet d’aménagement provoquera une augmentation de la production de gaz à effet de serre entre 3,8 et 4,7 tonnes équivalent carbone. » Pour y remédier, les centristes demandent : « la réduction à deux voies, une piste cyclable adaptée aux usages du vélo et l’instauration d’un bus circulaire autour du secteur de la Part-Dieu ».
Publié le : vendredi 4 novembre 2011, par