« Les seigneurs » en promo

Quand Ramzy, Garcia et Dubosc font leur show

« On se croirait dans une boite à partouse », lance Franck Dubosc à la vue des canapés en velours rouge du bar du Sofitel Bellecour. « Pas que j’y connaisse quelque chose... ». Le ton est donné.

« Molène, c’est comme une île, mais en plus petit », ajoute l’acteur de Camping. D’une superficie de 0,75 km², cette île bretonne, 64 fois plus petite que Lyon, a servi de décor au dernier long-métrage d’Olivier Dahan (La môme).Les seigneurs, une gentillette comédie, raconte l’histoire de quelques anciennes gloires du foot, qui rechaussent les crampons pour aider une usine en faillite.

Venus à Lyon assurer la promotion du film, Ramzy, José Garcia, Franck Dubosc et Joeystarr ont rencontré pendant une heure la presse locale. L’occasion de faire les cons.

« Ça fait deux heures que j’ai commandé. Vous ne savez pas qui je suis ? »", lance, rigolard, Ramzy au serveur qui lui apporte de l’eau. Penaud, l’employé lui répond par un « avec ou sans bulles, Monsieur ? »

La veille, le film avait été projeté à Clairfontaine, au centre d’entrainement des Bleus. L’occasion pour Ramzy de se mesurer à Karim Benzema à la Playstation. « Je lui ai mis trois dans la vue », se vante l’acteur. « C’est très agréable de mettre des buts à Benzema, avec Benzema. Une sorte de Benzema au carré. C’est comme coucher avec une star du porno. »

Avant de parler quand même un peu du tournage. « Ils étaient 100 (habitants sur l’île, ndlr), nous on était 100 », raconte José Garcia. « On a pris un pot. Il faut dire qu’on est des petits chefs. On a eu le respect des Bretons dès le premier soir. »

« On n’a pas été choisis pour rien », ajoute Franck Dubosc, goguenard. Et Joeystarr de compléter, un verre de cognac à la main : « A la sortie de Molène, on est tous devenus alcooliques. »

Dès lors, la cohabitation s’est passée à merveille, à les entendre. « Un soir j’ai été gratter de la viande dans la maison à côté », se souvient Ramzy, qui avait alors invité des amis dans sa chambre. « Le monsieur m’a passé deux steaks de son congélo et m’a souhaité une bonne soirée. »

Quant au film, digne successeur des Camping chers à Dubosc, avec ses personnages caricaturaux et son histoire cousue de fil blanc, c’est, ni plus ni moins, la version française des Sept mercenaires. « Je suis Yul Brunner », décrète José Garcia, tandis que Dubosc se voit en Charles Bronson.

Sortie : 26 septembre.

Publié le : lundi 10 septembre 2012, par Michael Augustin