Récit de voyage
Il a passé un mois au Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde. Photographe lyonnais, Philippe Gouilloud a immortalisé ses impressions dans un beau livre qui vient de sortir. L’Ind’écrit est le carnet de route photographique d’un voyage qui l’a amené du Taj Mahal au Gange et de New Delhi au Harmandir Sahib, le Temple de Dieu.
« L’Inde, c’est le pays de la couleur », s’enthousiasme Philippe Gouilloud, « les femmes en sari, les peaux mates, les étalages d’épices... » Le lecteur découvrira ainsi le bleu des maisons de la ville de Jodhpur qui s’étalent à perte de vue, l’ocre du Gange au lever de soleil, l’orange d’un temple hindou ou encore le rouge décrépi d’une façade.
Mais ce livre est surtout celui des Indiens, rencontrés au coin d’une rue, jouant aux échecs ou préparant une offrande lors d’un rite religieux. « La difficulté était de les approcher sans les mettre mal à l’aise », pointe l’auteur. « Il faut se faire comprendre par un regard, une expression, un geste. » Avant de se retrouver lui-même devant l’objectif. « Souvent, les personnes voulaient poser avec moi », sourit l’artiste. « J’étais le seul blanc. L’extraterrestre c’était moi ».
Le livre a été publié en collaboration avec Iza Zen, une artiste toulonnaise qui se présente comme « créatrice de mots ». C’est elle qui a fait le tri dans les milliers de photos rapportées par Philippe Gouilloud. « Elle a choisi celles qui ont provoqué une émotion chez elle, avant de mettre des mots dessus. » Des poèmes tout en douceur, inspirés des clichés pris par Philippe Guilloud.
Pour le photographe, il s’agit du quatrième livre, après trois ouvrages édités pour l’association Les Ladies. Intitulés Cœurs de femmes, ils ont été vendus au bénéfice de femmes battues et d’enfants maltraités.
Cette quatrième publication, présentée curieusement à la façon d’un calendrier, dont on tourne les pages vers l’arrière (format 21x15 cm), peut être commandée au prix de 35 euros (plus frais de port) en contactant l’auteur sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/philippe.guilloud.
Une sélection de photos est par ailleurs exposée jusqu’à mercredi 19 décembre au restaurant Dulcinea (122 rue Montesquieu, Lyon 7ème).
Publié le : lundi 17 décembre 2012, par