Transports et lieux publics
De rouge à rouge renforcé, le plan Vigipirate est monté d’un cran ce week-end, après le déploiement de troupes françaises au Mali. Des mesures spécifiques doivent être prises pour les transports publics, les rassemblements de personnes et les bâtiments recevant du public.
Le dispositif est en vigilance rouge depuis les attentats de Londres en 2005. Le niveau rouge renforcé n’a rien de spectaculaire. Il est généralement activé pendant les périodes sensibles comme les fêtes de fin d’année, écrit le Monde.
A Lyon, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, préfet délégué pour la sécurité, a réuni le comité départemental de pilotage et d’analyse Vigipirate, afin de s’assurer « de la bonne réception des directives ministérielles et de leur mise en oeuvre effective », écrit la préfecture dans un communiqué. Sans plus de précisions.
Le Sytral affirme avoir « pris les mesures nécessaires visant à renforcer la vigilance des personnels et la sécurité des concitoyens dans le réseau de transports en commun lyonnais ». Là aussi, sans plus de détails.
Le plan Vigipirate a été créé en 1978, « époque où l’Europe est marquée par des vagues d’actions terroristes sans précédent, provoquées par des groupes comme Action directe ou les brigades rouges, à l’encontre de ressortissants ou d’intérêts français sur le territoire national ou à l’étranger », comme le souligne le site du gouvernement dédié à la prévention des risques. Il a été modifié plusieurs fois et comporte quatre niveaux de couleur depuis 2003.
Publié le : mercredi 16 janvier 2013, par