Après l’incendie de Saint-Fons

Pour le préfet, « les squats, ça ne peut plus durer »

« Ce n’est pas le seul sujet de l’agglomération », a grogné le préfet du Rhône, Jean-François Carenco. Interrogé en marge d’une conférence de presse sur le sort des Roms qui occupent actuellement le gymnase Bellecombe (Lyon 6ème), il a tenu à se montrer ferme.

Vendredi soir vers 22h, un incendie a ravagé des caravanes, cabanes et tentes d’un bidonville sur le terrain Sampaix à Saint-Fons. Si aucun blessé n’était à déplorer, se posait la question de l’hébergement des quelques 200 personnes qui occupaient le site.

Dans l’urgence, un gymnase a été mis à disposition par la mairie de Saint-Fons pour mettre à l’abri environ 120 Roms. D’autres étaient restés sur place s’installant sur une partie du terrain qui n’avait pas été touché par les flammes.

Lundi soir, 92 personnes ont été transférées au gymnase Bellecombe. Pour combien de temps ? Le préfet n’a pas voulu le préciser, indiquant toutefois qu’il ne ferait pas « d’effort majeur pour ceux qui ont une OQTF (Obligation de quitter le territoire français, ndlr) ». Sans toutefois préciser combien de personnes étaient concernées.

« Il y a des squats un peu partout », s’est étranglé Jean-François Carenco. « Ça ne peut pas durer. Le département du Rhône n’est pas destiné à vider toutes les provinces françaises et pays voisins de leur misère. »

Publié le : mercredi 27 mars 2013, par Michael Augustin