Rénovation du patrimoine immobilier

La préfecture veut économiser 21% d’énergie

Ce n’est pas grand chose, mais c’est un début. L’État a décidé d’améliorer les performances énergétiques de quatre de ses bâtiments rhonalpins. Avec pour objectif une diminution de 21% de leur consommation d’énergie et émissions de gaz à effet de serre.

Le commissariat d’Oullins, le siège de la direction du travail (Villeurbanne), le palais de justice de Villefranche-sur-Saône et la cité administrative d’Annecy devront se serrer la ceinture sur le plan énergétique. Attention ! il ne s’agit pas de rénovation lourde. Pas de pose de double vitrage, ni d’isolation des murs. Les opérations se concentreront sur le chauffage, l’éclairage et la ventilation.

Depuis le Grenelle de l’environnement, l’État se doit d’être exemplaire en matière de consommation d’énergie. Or, « pour montrer l’exemple, on n’a pas vraiment les moyens en ce moment », tempère le préfet du Rhône, Jean-François Carenco. L’État a donc recours à un partenariat public-privé, rebaptisé pour l’occasion contrat de performance énergétique (CPE).

Choisie au terme d’un appel d’offres, Cofely, filiale de GDF Suez finance ainsi les installations : nouvelles chaudières, éclairage basse consommation, ventilation intelligente etc. 350 000 euros de travaux sont programmés. L’entreprise encaisse en échange pendant huit ans les économies réalisées (46 000 euros par an prévus) et se charge de la fourniture du gaz. L’opération est ainsi blanche pour l’État pendant la durée du contrat et commence à lui rapporter au-delà.

Reste que le montage s’est avéré « compliqué sur le plan budgétaire et contractuel », de l’aveu de Guy Levi, directeur départemental des territoires, qui a piloté le dossier. Deux ans de préparation ont ainsi été nécessaires. « Ceux qui pensent qu’il faut simplifier l’État en ont une belle illustration », a commenté Jean-François Carenco.

Publié le : mercredi 27 mars 2013, par Michael Augustin