Une semaine de finale

Hockey : le LHC sur la dernière marche avant la Ligue Magnus

Ça fait 14 ans que le Lyon hockey club (LHC) en rêve. Relégué en 2000 en division 3 en raison de difficultés financières, le club a gravi un a un les échelons pour frapper à nouveau à la porte de la ligue Magnus, l’élite française. Pour y signer son retour, le LHC devra toutefois d’abord se défaire en finale des Boxers de Bordeaux. Sauf que les finales ne réussissent pas souvent aux Lyonnais.

Trois ans après leur montée en division 1 (qui est en réalité la deuxième ligue), les Gones enchainent la deuxième finale de suite. Il y a un an, ils se sont inclinés sur le fil contre Brest qui leur a ainsi chipé la place en ligue Magnus. Déjà en D2, ils avaient échoué deux fois en finale, en 2008 contre Nice et en 2011 contre Dunkerque. Cette année-là, ils ne devaient leur montée qu’à un changement de règlement permettant aux deux meilleurs équipes d’intégrer la D1.

Lyon en patron

Après avoir survolé la saison régulière en terminant premier avec 17 victoires pour 3 défaites, ils affrontent cette année leur dauphin Bordeaux et veulent y croire. « On a un groupe plus étoffé cette saison » pointe le coach François Dusseau. Et une équipe qui a gagné en maturité.

D’autant que Bordeaux réussit plutôt bien aux Lyonnais qui ont battu les Boxers deux fois cette saison (7-3 et 4-1) et restent sur six victoires pour deux défaites depuis 2011. Pas de quoi fanfaronner pour autant du côté de la patinoire Charlemagne à l’en croire le capitaine de l’équipe Martin Millerioux : « il n’y a pas d’avantage psychologique, les compteurs sont remis à zéro. » « On aura un adversaire coriace qui a du caractère », ajoute François Dusseau.

Nouveauté cette année, la finale se joue en trois matchs gagnants. Premier de la saison régulière, Lyon aura l’avantage de la glace lors des deux premières rencontres, avant un déplacement à Bordeaux. Si nécessaire, le quatrième match se jouera également sur les bords de la Garonne avant un éventuel cinquième à Charlemagne.

« On va mettre la pression sur Bordeaux dès samedi soir », promet le coach qui espère effectuer le voyage à Bordeaux avec deux victoires en poche. Pour cela, il compte sur une patinoire Charlemagne en ébullition. « Le public a son rôle à jouer pour nous pousser dans les bons et les mauvais moments », souligne Martin Millerioux. Ce jeudi, il restait encore des places (15 euros le match, 22 euros les deux) à la billeterie du club.

Calendrier :

- samedi 29/3 (20h) : Lyon-Bordeaux
- dimanche 30/3 (17h30) : Lyon-Bordeaux
- mardi 1/4 (20h) : Bordeaux-Lyon
- mercredi 2/4 (20h) : Bordeaux-Lyon*
- samedi 5/4 (20h) : Lyon-Bordeaux*
* si nécessaire

Publié le : jeudi 27 mars 2014, par Michael Augustin