Parti socialiste
Alors que le nombre de soutiens de Ségolène Royal au sein du PS fond comme neige au soleil, Najat Belkacem reste fidèle au poste. Et monte même en grade. L’empoignade entre Vincent Peillon et la présidente picto-charentaise aura au moins eu le mérite de propulser l’adjointe au maire de Lyon à la tête du courant Espoir à gauche.
Vivement critiquée, après s’être incrustée lors d’un rassemblement organisé par son ancien allié, Ségolène Royal a riposté et a écarté Peillon de l’animation de son courant Espoir à gauche. L’ancienne candidate à la présidentielle affectionne visiblement les mises au piquet. On se souvient d’Arnaud Montebourg qui en a fait les frais en 2007, suite à des propos jugés désobligeants sur son ex-compagnon François Hollande.
Pour remplacer Peillon, Royal a nommé un triumvirat de fidèles, composé de Jean-Louis Bianco, Gaétan Gorce et donc Najat Belkacem. Cette dernière s’est empressé de dire dans un communiqué tout le bien qu’elle pense de la querelle entre Royal et Peillon. « L’Espoir à Gauche n’appartient à personne », écrit-elle, tout en défendant son leader : « Ségolène Royal a toujours mis un point d’honneur à respecter scrupuleusement ces règles du jeu. » La nouvelle animatrice promet de « contribuer à ce que la logomachie stérile prenne fin au plus vite [...] c’est ni plus ni moins ce que Ségolène Royal nous a demandé de faire avec tous ceux qui voudront nous y aider. » Pas sûr qu’ils soient encore très nombreux.
Publié le : mercredi 18 novembre 2009, par