Journée internationale de l’enfance
96 millions de jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ne savent ni lire ni écrire, 100 000 filles sont enrôlées comme enfants soldats. Face à ces constats (et d’autres) l’association humanitaire Plan se bat pour améliorer le sort des femmes dans le monde, qui d’après elle souffrent d’« un statut de seconde classe ».
Afin de sensibiliser le public lyonnais au sort réservé aux filles, l’association s’est mobilisée à l’occasion de la Journée internationale de l’enfance. Avec le soutien d’étudiants de l’École de Commerce Européenne de Lyon (ECE), elle était présente vendredi toute la journée place Louis Pradel pour aller à la rencontre des passants, discuter et informer par voie de tracts. A 12h30, une chaîne humaine a rassemblé une cinquantaine de personnes.
27 étudiants de l’ECE, pour qui l’engagement en faveur d’une association humanitaire fait partie du programme scolaire, ont ainsi pu se rendre compte des difficultés du métier d’activiste. « L’accueil était mitigé, beaucoup de personnes ne se sont même par arrêtées », s’est plaint Pierre-Antoine Magnet. Mais il faut visiblement plus pour les décourager, car ils ont d’ores et déjà prévu de tenir un stand à la Fête des lumières, et d’organiser un tournoi de badminton, le 17 avril prochain au gymnase Vivier-Merle pour récolter des fonds. Sans oublier un one-woman-shop avec l’humoriste mâconnaise Delphine Delepaut, dont la date reste à confirmer.
Infos : www.droitsdesfilles.fr
Publié le : vendredi 20 novembre 2009, par