Palestine

Manifestation contre l’attaque de la flottille pour Gaza

A l’appel d’une dizaine de partis et d’associations, plusieurs centaines de manifestants (250 selon la police, 500 d’après les organisateurs) se sont rassemblés devant l’opéra, brandissant des drapeaux palestiniens et turques. Aux cris de « Israël assassin » et « Sarkozy complice », ils ont dénoncé le raid sanglant mené par l’armée israélienne contre une flottille pour Gaza.

Dès 18h30, la place de la comédie se remplissait de sympathisants pro-palestiniens. « Boycott Israël » pouvait-on lire sur de nombreux T-shirts et autocollants. « Stop aux massacres » était écrit sur des banderoles. Dans des tracts distribués, les organisateurs ont appelé « la communauté internationale [à] prendre ses responsabilités et [à] agir avec fermeté contre l’Etat d’Israël" et demandé la condamnation "des responsables de cet acte de piraterie » et « la levée du blocus de Gaza ».

Toute la journée, des partis de gauche et mouvements pro-palestiniens se sont relayés pour dire leur indignation de l’attaque meurtrière. Danielle Lebail, secrétaire départementale du PCF du Rhône et conseillère régionale a fait part de sa « colère horrifiée », dénonçant un « acte de terrorisme d’État ». L’eurodéputée verte Malika Benarab-Attou, qui avait visité en janvier avec d’autres parlementaires les territoires palestiniens occupés, a exhorté « les gouvernements des pays d’Europe et la haute représentante de l’UE, Mme Ashton, [à] réagir fermement contre les violations des lois internationales par Israël ».

L’association France Palestine Solidarité a de son côté fustigé « cet acte de guerre [qui] est une véritable provocation contre la communauté internationale » et exigé « des mesures de rétorsion contre cet état voyou ». Et Génération Palestine a condamné « un acte de piraterie barbare sous l’œil complice des puissances occidentales et des états arabes ».

Les organisateurs appellent à une nouvelle manifestation qui aura lieu place Bellecour ce samedi à 15h00.

Publié le : lundi 31 mai 2010, par Michael Augustin