La principale question reste l’état de forme du Martiniquais qui avait du renoncé à l’Euro à cause d’une fracture de la main gauche. « Ma main est à 100% », rassure Ronny Turiaf, « J’ai repris l’entraînement petit à petit à partir de la semaine dernière et je commence à me sentir bien. »
Attendu en fin de semaine à Villeurbanne, Turiaf est déjà présenté comme la solution aux problèmes de l’Asvel dans le secteur intérieur. Un renfort de poids dans la raquette qui devrait rapidement rejoindre ces nouveaux coéquipiers. « Je prends l’avion mercredi et j’arriverai en France jeudi pour effectuer, je l’espère, mon premier entraînement en fin de semaine. Je ferai le nécessaire pour être en uniforme le plus tôt possible parce que j’ai vraiment envie de jouer et de porter le maillot de l’Asvel », assure le tricolore de 28 ans. « L’Asvel est un grand club, qui dominait la France avec Pau-Orthez dans mes jeunes années à l’Insep. L’équipe actuelle a un fort potentiel. J’espère apporter ce que je sais faire, ma défense, mon collectif et le petit plus qu’est la fixation intérieure pour libérer les shooteurs qui sont nombreux à l’ASVEL. »
Après Boris Diaw (Bordeaux), Ian Mahinmi (Le Havre), Nicolas Batum (Nancy), Pape Sy (Gravelines-Dunkerque) et Tony Parker, Ronny Turiaf est donc le sixième joueur tricolore de NBA, à rejoindre un club français durant le lock-out. La saison dernière, il a joué 64 matchs avec les New York Knicks (NBA), pour une moyenne de 17,8 min de jeu, 4,2 points et 3,2 rebonds par match.