Jean-François Carenco s’est rendu mardi après-midi à Feyzin. Après une visite de la raffinerie, il s’est enfermé avec Yves Blein pour définir les différentes zones à risque autour du site industriel, dans le cadre du PPRT voté en 2003. Une réglementation qui pourra servir de base aux autres villes de la vallée de la chimie.
Parmi les sujets à discussion, le maire et le préfet ont du s’entendre sur le nombre d’expropriations nécessaires. Selon l’étendue de la zone déclarée inconstructible autour de la raffinerie, entre 25 et 80 habitations sont vouées à être rasées. 500 autres bâtisses devront être renforcées pour résister aux explosions, aux gaz toxiques et au feu. Montant estimé de la facture : environ 15 millions d’euros dont près de 5 millions d’euros à la charge des habitants eux-mêmes.
Une réunion publique est prévue en septembre ou octobre prochain durant laquelle le maire et le préfet expliqueront aux Feyzinois pourquoi certains d’entre eux devront abandonner leur maison.