Dans une ambiance survoltée, avec tifo et musique d’avant match, les deux équipes ont d’abord fait valoir leurs arguments physiques. Mickael Gelabale, auteur d’un excellent match avec 22 points et 6 rebonds, répondait aux paniers d’Ilian Evtimov. A la fin du premier quart temps, les deux équipes se sont ainsi séparées sur un score de parité (21-21).
En deuxième quart temps, emmené par un Davon Jefferson agressif et concentré, l’Asvel a pris progressivement le dessus. A la mi-temps, les Verts ont 5 points d’avance (47-42).
De retour des vestiaires, Davon Jefferson, Matt Walsh, Edwin Jackson et Kim Tillié, remplaçant au pied levé Pops Mensah-Bonsu après une légère blessure en premier quart temps, accentuent la pression. Chalon semble alors s’éteindre sur le parquet. A la fin du troisième quart temps, les locaux mènent de 14 points (82-68).
Une impression confirmée au quatrième quart–temps. L’ASVEL déroule, devant des Chalonnais impuissants. Sur un lancer franc, Davon Jefferson permet à son équipe d’atteindre la barre des cent points (100-73, 36’ minute). A la fin du match, les Villeurbannais ont même inscrit leur plus gros nombre de points de la saison (107-85).
Une victoire saluée par l’entraineur chalonnais Gregor Beugnot : « nous avons été agressés par une très bonne équipe de Villeurbanne. Quand l’adresse, l’intensité et le physique sont là, ils sont durs à jouer ». De son côté, le meneur chalonnais Steed Tchicamboud (six points, un rebond) regrettait les carences défensives de son équipe. « La plupart des joueurs villeurbannais ont scoré, c’était difficile de défendre pour nous. Nous n’avons pas su tenir Davon Jefferson et Kim Tillié a bien pallié l’absence de Pops Mensah-Bonsu, qui nous avait fait mal au match aller. »
Guilleret, l’entraineur villeurbannais Nordine Ghrib retenait le superbe match de Davon Jefferson. « Il a fait huit passes, c’est signe qu’il va y a voir deux mètres de neige demain ». Le match d’appui mercredi prochain en Bourgogne s’annonce donc disputé. « Il fallait relever la tête afin d’avoir un avenir plus brillant », remarquait Edwin Jackson (huit points, deux rebonds). « Nous sommes toujours là et la finale à Bercy reste encore possible ».