Jean-Michel Aulas peut se féliciter du mercato réalisé par l’Olympique Lyonnais : d’un point de vue économique, il est redevenu positif et bénéficiaire, un objectif brandi dès le mois de mai dernier.
L’ère Puel terminée, les dépenses sont maîtrisées
Avec Claude Puel en entraîneur, et l’obligation de remporter la Ligue des Champions dans le cahier des charges, l’OL avait dépensé sans compter : 42,9 millions d’euros en 2008-2009 (arrivées d’Hugo Lloris, Miralem Pjanic, Jean II Makoun, John Mensah et Frédéric Piquionne), 78 millions d’euros en 2009-2010 (recrutements de Lisandro Lopez, Michel Bastos, Aly Cissokho, Bafétimbi Gomis et Dejan Lovren), puis 28 millions d’euros la saison dernière pour signer Yoann Gourcuff et Jimmy Briand. Au total, l’OL aura dépensé près de 150 millions d’euros en 3 ans... sans remporter le moindre titre.
Ce mercato estival 2011-2012 était donc celui du retour à la raison. Et avec les signatures des jeunes Koné (2 millions d’euros, photo), Dabo (1 million d’euros) et Fofana (1,8 millions d’euros), l’OL a misé sur l’avenir, ne dépensant que 4,8 millions d’euros, tout en récupérant 21, avec les ventes de Toulalan (10 millions d’euros) et de Pjanic (11 millions d’euros).
Une réduction de la masse salariale
Un solde positif, donc, complété par une diminution notable de la masse salariale du groupe rhodanien. Un objectif annoncé comme prioritaire dès début mai. Car en se séparant de Toulalan (3 millions d’euros/an), Pjanic (1,9 millions d’euros/an), Delgado (1,8 millions d’euros/an) et Diakhaté (1,44 millions d’euros/an), l’OL a d’ores et déjà réduit considérablement le poste salaires.
Le mercato lyonnais a donc été très positif d’un point de vue économique. Reste à savoir maintenant si du point de vue des résultats sportifs, l’OL tiendra aussi bien la route.
