Plus de 280 jeunes, venus des quatre coins du monde, viennent se confronter au meneur des San Antonio Spurs, à d’autres professionnels comme Edwin Jackson (Asvel) ou Steed Tchicamboud (Chalon-sur-Saône), ou encore aux entraineurs Gregor Beugnot et Nordine Ghrib.
Tout juste revenu du match de la veille contre l’Australie (67-69) à Strasbourg, Tony Parker, directeur général des opérations basket de l’Asvel, affichait cet après midi son enthousiasme à la terrasse d’un restaurant à Villeurbanne. « J’ai hâte de les voir jouer cet après midi pour voir quelle niveau on a ».
« C’est en travaillant que l’on réussit »
Séances de basket, mais aussi ping-pong et jeux-vidéos, les jeunes âgés entre 10 et 17 ans découvrent une façon de jouer motivante. Pour l’ancien coach de l’Asvel Grégor Beugnot, « ce qui est important, c’est que Tony Parker, perçu comme un petit frenchy pas très grand ayant réussi, leur parle de mental. Il leur dit que c’est en travaillant que l’on réussit ».
Levé à 8h, travail par postes, fondamentaux individuels et collectifs, challenges, matchs... Ces jeunes de tous niveaux pourront s’aguerrir auprès de professionnels. Le meilleur joueur et celui dont l’attitude aura été jugée la meilleure partiront d’ailleurs pour deux jours chez Tony Parker à San Antonio.
Pour Tony Parker, ayant écumé les camps d’entrainement plus jeune, cette mission de transmission s’accomplit au nom des valeurs familiales : « Ce camp est ma façon à moi de redonner, comme me l’a appris mon père ».
S’il existe une dimension sociale à ce camp, Grégor Beugnot a aussi récupéré dans son équipe de Chalon-sur-Saône les deux meilleurs joueurs des précédentes éditions. Chez les filles, une petite meneuse passée par ces camps joue actuellement à Bourges. « Beaucoup de personnes passées par là sont désormais aux portes de l’équipe de France jeune », indique le coach de Chalon-sur Saône.