Après une rénovation complète

Les pompiers retrouvent leur quartier général

Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Rhône a repris possession du site Rabelais (Lyon 3ème), siège de son état-major. Le bâtiment, construit à partir de 1927, a été rénové de fond en comble. Les travaux ont duré 2 ans et se sont effectués par moitié, l’autre partie de l’immeuble étant restée occupée.

Le bâtiment à l’angle des rues Rabelais et Pierre-Corneille abritaient initialement les appartement des pompiers. Ceux-ci n’habitant plus sur place, les logements ont été transformés en bureaux.

Le site accueille depuis 1976 le tout premier Centre de traitement de l’alerte (CTA) informatisé de France. 500 000 appels au 18 et 112 sont ici traités par an. Le Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (Codis) commande, lui, les 1370 pompiers professionnels et 4000 volontaires et gère quelque 130 000 départs d’engins par an.

Outre le Sdis, le site accueille désormais également des services du Département et de l’État. Au dernier étage on trouve ainsi le Centre opérationnel de zone (Coz), responsable de la sécurité civile en Rhône-Alpes et Auvergne, et le Poste de commandement Rhône déplacements, en charge, lui, des 3154 km de routes départementales.

L’immeuble qui compte 7600 m² répartis sur 8 niveaux (y compris le sous-sol aménagé en vestiaire) a été rénové pour 9,6 millions d’euros. Il accueille quelque 300 personnes.

Bien que tous les équipements vitaux (arrivées électriques et télécoms...) soient redondés, un deuxième site identique, situé à la Croix-Rousse, est prêt à prendre le relais, en cas d’inondation notamment.

Le préfet du Rhône Jean-François Carenco a saisi l’occasion pour revenir sur quelques récentes protestations des pompiers du département. « Parfois, ils font un peu de bruit quand le président de la République arrive ou pour embêter leur président de Codis (Michel Mercier, ndlr), mais ce n’est pas bien grave », a-t-il ironisé dans son discours inaugural.

Publié le : mercredi 7 mars 2012, par Michael Augustin