« On espère s’être renforcés dans tous les secteurs », annonce Vincent Collet, le coach. Malgré un budget en légère baisse (5,9 contre 6,6 millions d’euros), l’ASVEL reste le club le plus riche de Pro A, devant Cholet, Roanne et Le Mans. Les Villeurbannais n’ont ainsi pas boudé les emplettes cet été. Avec 7 nouveaux joueurs, le club a acheté autant de l’expérience que des jeunes joueurs à fort potentiel, à l’instar du meneur Léo Westermann ou de l’intérieur Kim Tillie. Ils rejoignent des valeurs sures telles que l’ancien Choletais et champion de France Mickaël Gelabale (qui enfile le brassard de capitaine) ou encore le vieux renard croate Andrija Zizic. « Une équipe bien construite et équilibrée », se félicite Gilles Moretton, le président du club. « Il y a clairement une hiérarchie dans l’équipe, avec 5 majeurs », ajoute Vincent Collet. Ce n’était pas le cas la saison passée où la concurrence sur certains postes était facteur de frustrations.
Après un premier tour de chauffe ce week-end à Bourg-en-Bresse, l’équipe s’envolera pour l’Espagne afin de préparer le tour préliminaire de l’Euroleague, qui se déroulera le 21 septembre à Podgorica au Monténégro. Si l’objectif affiché reste de disputer les 3 tours préliminaires de l’Euroleague, le coach ne se fait guère d’illusions. « Ça va être compliqué », admet-il, en pointant certaines grosses écuries européennes au budget 4 fois plus élevé.
Le plus haut niveau européen, l’ASVEL compte l’atteindre dans 7 à 8 ans. Pour y arriver, le maître-mot s’appelle formation, notamment à travers la Tony Parker Academy. Un vivier qui d’ailleurs ne déçoit pas. Si le parcours des juniors s’est arrêté en demi-finale, la saison passée, l’ASVEL a remporté les titres nationaux en catégorie espoir et minime.
Malgré une saison 2009/10 en demi-teinte, les fans n’avaient pas boudé les gradins de l’Astroballe. Le nombre moyen de spectateurs est ainsi passé de 3702 supporters en 2001/02 à 5169 l’année dernière. Soit un remplissage moyen de 94% en Pro A et 97% en Euroligue.