« Il y a eu maldonne, la justice a mal fonctionné », a tranché Jean-Michel Aulas, qui y voit même une sorte de complot. « Quand un certain nombre de journaux nationaux titrent le jour d’un match aussi important que le match contre le Bayern (en demi-finale aller de la Ligue des champions, ndlr) sur ces joueurs dont Sidney, cela n’est pas correct. » Alors que le maire de Lyon a demandé des « excuses publique » à l’attaquant lyonnais, le président du club a tenu à défendre son joueur : « rien n’est retenu contre Sidney Govou. Il a été interrogé en tant que témoin, je pense qu’il y a abus. » Le président de l’OL a précisé que Sidney Govou avait eu « le courage » de venir le voir au moment de la révélation de l’affaire et qu’il avait « conscience de sa responsabilité vis-à-vis de sa famille, des siens, de ses collègues et du club ». « Il m’a convaincu », a-t-il conclu.
En ce qui concerne l’ancien Lyonnais Karim Benzema, qui devrait être prochainement entendu par les enquêteurs, Jean-Michel Aulas a fait cette déclaration quelque peu ambiguë : « Karim a la jeunesse triomphante de ceux qui réussissent et qui peuvent de temps à autre avoir des tentations », a-t-il déclaré, en s’empressant de préciser : « je ne connais pas le sujet le concernant et je ne l’ai pas eu directement mais quand j’aurais plus de précisions je n’hésiterai pas à l’appeler. »
Rappelons que les 3 joueurs cités dans l’affaire de l’escort-girl de luxe, n’ont été ou vont être interrogés qu’en qualité de simple témoin. Si l’histoire pourrait se corser pour Karim Benzema et Franck Ribéry, soupçonnés d’avoir eu des rapports tarifés avec Zahia Dehar, alors que celle-ci était mineure, Sidney Govou ne risque rien, ses relations présumés avec la blonde péroxydée datent de 2010, année de sa majorité.