Pierre Vincent, qui redécouvre le basket masculin, après avoir entraîné pendant 9 ans des féminines (l’équipe de Pro A de Bourges et l’équipe de France féminine), doit notamment veiller à la bonne intégration des quatre joueurs américains, recrutés cet été (Hilton Armstrong, Dijon Thompson, Phil Goss, Jamie Skeen), pour éviter le scénario de la saison passée avec son lot d’égos, de clans et d’individualismes. « Les garçons ont tendance à avoir un égo au-dessus de leur réel niveau », reconnaît le coach. Contrairement aux filles qui « jouent collectif mais pour des mauvaises raisons », c’est à dire par manque de confiance en elles, explique l’ancien entraîneur des Bleues.
L’intégration des Américains a toutefois l’air de bien se passer, à l’en croire Edwin Jackson. « Ils prennent des cours de français et ont vraiment envie de s’investir », assure le jeune arrière franco-américain qui rempile pour une deuxième saison à l’Asvel et devrait faire partie du cinq majeur. Une saison différente donc avec des joueurs qui « s’inscrivent dans un projet à moyen terme ».
Un avis partagé par Léo Westermann, un autre jeune. « Tous les joueurs ont le même objectif », note le meneur de 19 ans. « L’important c’est l’état d’esprit qu’on montre au public. » Quant aux objectifs de la saison, malgré les temporisations de leur entraîneur, les joueurs ont l’air d’être unanime : « On est une équipe qui peut prétendre au titre », affirme Edwin Jackson.